Management et transparence de l’information : faut-il tout dire ?

En matière de management, peut-on tout dire à nos collaborateurs ? Quel est l’impact sur leur motivation ? Et si on ne peut pas tout dire, quelles sont les limites de la transparence ? Qu’est-ce que la juste transparence ? Et qu’en pensent les collaborateurs ?

Autant de questions qui ont poussé l’équipe Inside à réaliser un sondage : celui-ci a été diffusé sur les réseaux sociaux et 50 d’entre vous y ont répondu.

L’échantillon des répondants est constitué de :

  • 5,8% Dirigeant.es
  • 21,1% Managers
  • 61,5% Salarié.es
  • 7,8% « Autres » (dont 1 prestataire en libéral)
  • 3,8% sans catégorie indiquée

Les résultats obtenus invitent à la réflexion (même si l’échantillon n’est pas représentatif de la population globale).

Ce questionnaire a été créé pour recueillir votre opinion sur la circulation de l’information dans les organisations et pouvoir étudier la question de la transparence dans le management. Nous avons posé en tout, 15 questions fermées. Le but était de répondre le plus spontanément possible. Nous avons à la fin du questionnaire donné la possibilité aux répondants de s’exprimer librement sur le sujet.

Les questions mettaient en exergue plusieurs sujets : L’accès à l’information, la motivation des collaborateurs et la confiance engendrée par cette transparence, le contenu de l’information (sujets, complétude, stratégie) et la notion de transparence.

Pour découvrir les résultats de ce questionnaire, nous vous invitons à télécharger notre livre blanc : “Management et transparence de l’information : faut-il tout dire ?”

 

Finalement, la transparence est elle nécessaire ou pas, alors ?

Communiquer est nécessaire, voire vital pour l’entreprise. Sans doute nous entendons-nous tous là-dessus. Mais faut-il pour autant être transparent ?

La notion de transparence

Être transparent ne signifie pas dire tout et à tout bout de champ. En toute circonstance, la communication doit rester factuelle, expliquer la juste réalité en se projetant dans des solutions. Tomber dans l’excès pourrait entrainer une démobilisation de certains collaborateurs.

Cette notion de transparence est particulièrement importante pour les jeunes générations qui ont toujours eu un accès illimité à l’information.

La croyance selon laquelle le patron n’a pas de comptes à rendre à ses employés a donc vécu. Mais bien évidemment, il peut y avoir des situations où communiquer est peu recommandé (par exemple, lorsqu’il y a des actions juridiques en cours ; ou encore, lorsque le devoir de réserve du manager entre en jeu).

La communication permet aux collaborateurs de se projeter dans ce qu’il y a à faire, de se mobiliser : Peut-être pourrait-on dire que la limite de la transparence est atteinte lorsque les collaborateurs ne peuvent pas agir sur la situation ?

Pourquoi on ne communique pas ?

La peur de communiquer peut avoir différentes origines :

  • « Si je dis que tout va bien, ils vont me demander une augmentation. Si je dis que tout va mal, ils vont partir.» Ce sont deux croyances assez répandues chez les managers/ dirigeant.e.
    Au contraire, être transparent sur les résultats de l’entreprise (et notamment sur la façon dont la masse salariale s’intègre dans le budget de l’entreprise) amène les collaborateurs à avoir une compréhension plus large et plus objective du fonctionnement de l’entreprise.
  • « Si je communique sur un projet de développement, un collaborateur risque de partir avec l’idée. » A l’inverse, ne serait-ce pas aussi un facteur de mobilisation des troupes, de motivation ? Et ne pas communiquer, un facteur de démobilisation ?
  • Pour certains managers, enfin, partager l’information (par exemple, avec un N-1 à potentiel) peut entrainer le risque de perdre la position qu’ils occupent dans l’entreprise. A l’inverse, cela peut être interprété comme une marque de confiance et renforcer l’implication, l’engagement de la personne concernée…

Nous pouvons tous être amenés à avoir ce qu’on appelle des « croyances » qui nous empêchent, nous freinent. Celles-ci ne reflètent pourtant pas la réalité. Ce sondage a permis, à son échelle, de confronter et/ou d’accorder les différents points de vue au sein des organisations. Certains résultats révèlent une unité entre collaborateurs, managers et dirigeants.

Nous sommes curieux d’avoir vos retours sur la question de la transparence et de la circulation de l’information, alors à vos claviers !

Téléchargez notre livre blanc : “Management et transparence de l’information : faut-il tout dire ?”

 

L’équipe Inside,

 

Publié dans la catégorie ,

candres

Laissez un commentaire