5 manières efficaces de vous rendre malheureux(euse) au travail !

Il y a mille façons de se rendre malheureux au travail (et d’ailleurs dans la vie quotidienne également). Paul Watzlawick le décrivait très bien dans son livre « Faites vous-même votre malheur ».

Souvent, on trouve une raison extérieure à notre malheur (une personne, le contexte, la météo, etc.) :

  • « Ça fait des semaines que mon manager me regarde de travers. »
  • « Comment pourrai-je aller bien ? L’ambiance de travail est exécrable. »
  • « Avec ce temps, je ne peux même pas sortir me changer les idées à la pause déjeuner. »
  • etc.

Bien sûr, il peut arriver qu’il y ait du vrai dans tout cela. Cependant, dans de telles situations, il est toujours bénéfique de commencer par se demander : que fais-je pour contribuer à mon propre « malheur » ? Car, admettons-le, il n’est pas rare que nous ayons notre part de responsabilité.

Prenons quelques exemples. Cela sera plus parlant, et peut-être vous reconnaîtrez-vous dans certains d’entre eux… car, pour être honnête, peu d’entre nous y échappent vraiment !

 

Malheureux au travail : j’interprète la pensée des autres

Vous avez l’impression que vous ne faites pas correctement votre travail. Enfin, c’est, selon vous, ce que les autres doivent penser. Et vous ruminez cette pensée, jusqu’à vous convaincre que c’est implicite. Inutile d’en parler. C’est un fait établi.

Ce dialogue imaginaire que vous menez avec vous-même, dialogue qui est entretenu à l’infini par vos croyances personnelles, vous rend malheureux. Et pourtant, il pourrait être interrompu par un simple entretien avec le ou les collègue(s) ou manager(s) au(x)quel(s) vous prêtez de telles pensées. La communication permet de s’appuyer sur des faits concrets et non sur des projections ou des interprétations.

C’est le même processus pour un manager qui constate un comportement inapproprié d’un collaborateur (retard récurrent, par exemple) mais qui n’en parle pas. Une hypothèse finit par émerger de la frustration qui ne manque pas de l’envahir :  ce collaborateur est désengagé, il n’est plus motivé, il dégrade l’organisation de l’équipe. Alors qu’un entretien avec lui permettrait d’identifier la source du problème, de trouver ensemble une solution et de débloquer simplement la situation.

Communiquer offre l’occasion de montrer que notre vérité, celle que l’on s’est construite par des projections ou des interprétations, n’est pas une vérité universelle ! Elle s’appuie sur nos propres croyances qui bien souvent entretiennent… notre « malheur ».

 

J’y arriverai tout(e) seul(e) !

Vous bloquez sur une problématique depuis plusieurs heures, voire plusieurs jours : cela vous hante parce que vous prenez du retard, mais vous pensez que vous pouvez y arriver. Il n’y a pas de raison : vous êtes toujours venus à bout de situations complexes sans avoir besoin d’aide ! On vous a appris ça : à vous débrouiller tout seul.

Ou bien, vous n’osez pas aller demander de l’aide. Que va-t-on penser de vous ? Déjà que vous ne vous sentez pas à la hauteur. Alors là, ce serait encore pire ! Et puis… peut-être vous le reprochera-t-on par la suite, qui sait ? On vous a assez reproché dans votre enfance et encore aujourd’hui, votre manque de confiance en vous !

Timidité, manque de confiance, ou excès d’orgueil… Les raisons qui nous empêchent de demander de l’aide sont multiples. Mais dans de nombreux cas, ces ressentis nous appartiennent. Ils sont issus de notre propre histoire, de notre éducation. Si le contexte professionnel les fait réapparaître, il n’en est pas nécessairement responsable. Il est préférable là-aussi de communiquer plutôt que de s’enfermer dans des ruminations génératrices de stress, de mal-être ou de frustrations qui vous rendrait malheureux par exemple au travail. 

 

Je pense que la reconnaissance des autres s’obtient par la souffrance

Certain d’entre vous l’ont appris : il n’y a pas de travail sans effort. Plus c’est dur d’accomplir une tâche, plus on est récompensé par le résultat obtenu et la reconnaissance affichée par les autres. Se faire du bien par le travail, être heureux ne s’obtiennent qu’à ce prix. Galérer devient donc un privilège. Et pour ça… eh bien, il faut continuer à peiner à la tâche.

Croyance également issue de votre histoire, la reconnaissance par l’effort impacte votre vision du travail. Vous ne pouvez être que malheureux dans ces conditions. Mais est-ce que vos collègues et managers en sont responsables ?

Il est vrai qu’il peut aussi exister des situations de travail dans lesquelles on vous en demande tellement, que cela vous met en difficulté. Et que plus vous souffrez, plus vous fournissez de travail, plus on vous donne de signes de reconnaissance… comme pour vous encourager à travailler encore plus. Et un cercle vicieux se crée, vous entrainant tout droit vers le burn-out !

Il est important de reconnaître quelle est notre part dans une telle situation, notamment lorsqu’elle est récurrente, afin d’y mettre fin.

 

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J’ai besoin qu’on reconnaisse la qualité de mon travail… mais personne n’a l’air de s’y intéresser !

Vous avez l’impression de vous « décarcasser » sans obtenir le moindre signe de reconnaissance de la part de vos collègues ou de votre manager. Ou bien vous managez une équipe, vous faites des efforts en continu pour la soutenir auprès de votre propre hiérarchie, mais en retour, vous n’obtenez d’eux aucune reconnaissance. Cela vous pèse et finit même par générer du ressentiment, de la frustration, du désengagement.

Pourtant, a-t-on dénigré votre travail ? A-t-on précisément  dit qu’on ne vous était pas reconnaissant pour le travail accompli ? En général, ce n’est pas le cas. Exprimer votre besoin auprès de votre hiérarchie par exemple, ou bien, comprendre d’où vient ce fort besoin de reconnaissance pourraient vous aider à mieux vivre votre quotidien professionnel.

 

Je n’ai pas le choix, il faut bien travailler pour vivre…

Vous avez l’impression que votre travail, votre contexte de travail ou encore l’ambiance de travail vous rendent malheureux. Mais pourtant, vous ne faites rien pour changer cette situation. Que faire, d’ailleurs ? Vous vous trouver des dizaines de bonnes raisons pour ne rien changer, raisons qui vous semblent toutes aussi sensées les unes que les autres. Il est même possible que votre entourage vous encourage dans cette pensée. Vous avez l’impression d’être prisonnier de cette situation.

Pourtant, de manière générale, il y a toujours une possibilité de sortir d’une situation qui semble « fermée » ; de mettre en place un plan d’action. Car la perception de non-choix est souvent liée à des barrières que l’on se met soi-même. Et même si certains des paramètres induisant cette sensation de « fermeture » sont objectivement contraignants, qu’ils restent en dehors de notre contrôle, il est généralement possible de choisir de changer les choses à terme.

 

En Conclusion

On l’a vu, les moyens sont multiples de nous rendre nous-même malheureux au travail. La plupart d’entre eux sont issus de croyances limitantes qui nous enferment. Si nous ne partageons pas avec d’autres notre ressenti ou si nous ne nous faisons pas aider, nous entretenons une vision déformée de la réalité. Le risque est alors de tomber dans un schéma de vie qui ne nous conviendra pas. Oscar Wild l’a pourtant si bien dit : “Vivre est la chose la plus rare au monde, la plupart des gens se contentent d’exister.”

Se faire aider, au contraire, c’est accepter qu’on ne peut pas résoudre seul ses difficultés. Bien sûr, on peut arriver seul à prendre du recul sur les situations et modifier le cours de choses pour arrêter de se « rendre malheureux » soi-même. Mais selon les situations et surtout, selon notre capacité à prendre conscience de notre part de responsabilité dans les difficultés que nous rencontrons, une aide extérieure peut s’avérer bénéfique. Cela prend la forme soit d’une formation Métier, soit d’un accompagnement en coaching afin de travailler sur sa posture, son estime de de soi, sa confiance en soi, etc. Travailler avec un coach sur sa perception des choses permet ainsi d’élargir sa vision.

 

L’équipe Inside,

 

*Livre de Paul Watzlawick “Faites vous-même votre malheur”.

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