Management tyrannique : L’entreprise peut-elle être une démocratie dirigée par un tyran ?

Management tyrannique

Le management tyrannique ou par la terreur

Nous avons lu cet été dans un livre sur la Transformation Digitale des entreprises* cette anecdote à propos du style de management d’Andy Grove, premier directeur général d’Intel : « une séance de travail avec Andy était comme une extraction de molaire chez un dentiste se refusant à utiliser de la novocaïne » (Ouille !)

Plus proches de nous, les patrons des entreprises de la nouvelle économie (Facebook, Apple, SpaceX, Amazon… et même Free) n’ont pas non plus la réputation d’être tendres avec leurs employés… Une façon de manager bien éloignée, vous en conviendrez, des modèles alternatifs apparus ces dernières années, prônant la concertation et le respect mutuel.

On peut le voir dans cet exemple, le management « par la terreur » a pu/peut donner des résultats. Intel par exemple a longtemps été considéré comme une entreprise à la pointe sur son marché.  Cependant il peut avoir un prix parfois très lourd à payer. Par exemple : épidémies de burn-out et de dépressions sur fond de harcèlement moral entraînant un fort taux d’absentéisme ou même, de présentéisme (cela concerne les employés qui font « acte de présence » mais ne s’investissent pas). Pour en savoir plus sur ce phénomène, vous pouvez consulter notre article sur l’absentéisme ici.

Le management libéré

À l’opposé, nous découvrons donc depuis déjà quelques années des expériences de management novatrices, dont le principe est de ne pas laisser les commandes entre les mains d’une seule personne décisionnaire. Si la théorie de l’entreprise « libérée » génère beaucoup d’enthousiasme, en pratique, ces nouveaux modèles de management peuvent induire des dysfonctionnements et des frustrations (même si le niveau de satisfaction des employés des entreprises libérées est bien plus élevé que celui des entreprises pilotées par un tyran 😊).

Découvrez cet épisode de notre Web Série sur le management libéré :

 

 

Néanmoins, ce que l’on retient, c’est qu’on a besoin de suivre un leader, quelqu’un qui a une vision du monde, qui la partage avec nous et nous entraîne dans sa réalisation. Le vrai leader sait avant tout nous faire rêver tout en nous laissant prendre la part qui nous revient dans la réalisation de cette vision.

Alors, quel modèle adopter ? Y’a-t-il une voie intermédiaire entre la « verticale du pouvoir » et « l’horizontalisation » globale de l’entreprise ? Y’a-t-il une possibilité d’adapter notre mode de management au contexte variable de l’entreprise ?

Nous vous proposons quelques pistes de réflexion dans notre Guide pratique : 3 manières d’appréhender le management d’entreprise.

* Transformation digitale : l’avènement des plateformes – Histoires de licornes, de data et de nouveaux barbares… », Gilles babinet.

 

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