Les vacances sont une excellente période pour recharger ses batteries et pour prendre du recul. Que diriez-vous de réfléchir, les doigts de pieds en éventail, à la manière dont vous pourriez être plus heureux au travail. A la place qu’occupe le bien-être au travail dans votre quotidien ?
J’en entends certains soupirer. Laissez-nous profiter de nos vacances ! On l’a bien mérité… On verra ça à la rentrée !
Pardonnez-moi d’insister quelques minutes : nous passons 1/3 de notre temps au travail. Ce qui en fait un élément clé de notre bien-être et de notre épanouissement, ne croyez-vous pas ? Et les entreprises ne s’y trompent pas puisqu’elles sont de plus en plus nombreuses à accueillir un Happyness Manager : alors prétexte à en demander encore plus aux collaborateurs, ou volonté assumée de favoriser le bien-être au travail ?
Bien-être au travail : Mon environnement de travail
Comment décririez-vous votre environnement de travail : Open Spaces ou bureaux individuels ? Murs décorés de tableaux ? Fauteuils ergonomiques ? Lumière naturelle ? Climatisation ? Cuisine équipée ? Douche ? Café et thé à disposition ? etc.
Comment vous y sentez-vous ? Qu’est-ce qui vous plait ou vous déplaît ? Comment pourriez-vous vous sentir mieux dans cet environnement ? Sur quoi avez-vous une possibilité d’action ? Pouvez-vous faire des suggestions ?
Rappelez-vous que les salariés de l’entreprise sont sa principale ressource. Beaucoup d’entre nous l’oublient et n’osent pas suggérer de petites choses qui pourtant, amélioreraient grandement notre confort au travail, comme disposer d’espaces de travail ergonomiques ou d’espaces de détente. De plus en plus d’entreprises, à l’exemple des startups, offrent désormais un cadre de travail agréable et motivant à leurs salariés : elles s’en servent d’ailleurs comme d’un argument pour convaincre de nouvelles recrues. Nombreuses sont celles qui proposent également des activités extra-professionnelles, des séminaires de team-building, des ateliers de développement personnel… autant de possibilités pour le salarié d’en apprendre plus sur lui-même et de créer des liens au sein de l’entreprise. Alors que diriez-vous d’établir une liste des petites choses qui pourraient améliorer votre quotidien au travail ?
L’organisation de mon travail
Il nous est tous arrivés de ressentir une certaine lassitude par rapport à notre travail. Il est important d’en déterminer la cause. Dans certains cas, il s’agit d’une accumulation de petites choses liées à notre organisation qui finissent par entamer, à la longue, notre implication. Le transport (durée, bouchons, etc.), les horaires de travail, nos propres difficultés d’organisation ou celle de notre service, les process… sont autant de facteurs qui peuvent être la source de stress et de démotivation.
Il est utile dans ce cas de nous demander si nous pouvons agir sur les causes de cette lassitude. De simples actions, telles que modifier notre heure de départ (le matin ou le soir), notre mode de transport, ou adopter de nouvelles méthodes de travail peuvent parfois nous permettre de retrouver une énergie positive.
Connaissez-vous quelqu’un qui ne réalise dans son travail que des tâches passionnantes ? Non, bien sûr ! On en est tous là : Dans notre travail, il y a des choses que l’on aime particulièrement faire, et d’autres dont on se passerait bien. Peut-être pouvez-vous réfléchir à ce que vous pourriez mettre en place pour mieux équilibrer les moments où vous réalisez des tâches épanouissantes et ceux dévolus aux moins intéressantes ? Pouvez-vous organiser et vous dégager du temps libre ?
Bien-être au travail
Vous sentez-vous suffisamment autonomes ? Disposez-vous des moyens de vous réaliser dans votre travail ? Dans les entreprises qui ont une organisation plutôt verticale et tayloriste (les call centers en sont un exemple), il n’est pas toujours facile pour les salariés de prendre des initiatives. Pourtant, ils sont souvent les mieux placés pour proposer des améliorations dans les process et d’identifier des dysfonctionnements. Vous sentez-vous en mesure de prendre des initiatives ? Vous sentez-vous écouté par votre hiérarchie ? Que pourriez-vous proposer pour améliorer l’efficacité de votre équipe ?
Proposer des espaces de discussion, favoriser l’autonomie permettent de valoriser le travail individuel et collectif des salariés, de lui donner du sens.
Vous sentez-vous accompagné face aux difficultés, en droit de vous tromper ?
Avec les nouvelles technologies (qui offrent pourtant d’extraordinaires opportunités en matière de communication), une certaine déshumanisation des relations s’est instaurée dans beaucoup d’entreprises. Beaucoup de salariés le regrettent et sont demandeurs d’occasions d’échanges (formelles ou informelles) plus fréquentes avec leur supérieur hiérarchique.
Se sentir accompagné au quotidien dans un environnement propice à la prise d’initiative contribue à notre bien-être. Comment vous sentez-vous sur ce plan ? Que pourriez-vous suggérer pour renforcer cet accompagnement, nécessaire à la prise d’initiative et à l’implication quotidienne ?
Le sens de mon travail
« Nous avons autant besoin de raisons de vivre que de quoi vivre » disait l’Abbé Pierre. En effet, nous avons tous besoin de nous sentir utile et d’être reconnu comme impactant la réussite collective. Les avantages matériels de notre emploi (rémunération, titre, etc.) viennent souvent en seconde position.
Alors, quel est le sens de votre travail ? Qu’apportez-vous à l’entreprise ? Et qu’est-ce que ce travail vous apporte, à vous ?
Ce travail, est-il en phase avec vos valeurs ? Et s’il ne l’est pas, pouvez-vous agir sur quelque chose pour faire en sorte qu’il le soit ? Par exemple, si vous êtes passionné d’écologie, pouvez-vous émettre des suggestions pour que les process soient plus respectueux de l’environnement ?
Si ce n’est pas le cas, est-ce que cela remet en cause votre engagement, votre implication dans la réussite de votre mission ?
Mes relations au travail
Vous serez sans doute d’accord pour dire que nouer des relations agréables avec vos collègues de travail est un facteur clé pour créer une bonne ambiance. Une ambiance motivante pour se lever le matin et aller au travail. Une ambiance propice à la réussite collective.
Alors, comment définiriez-vous les relations que vous entretenez avec vos collègues ? Avec votre hiérarchie ? Ces relations vous conviennent-elles ? Qu’est-ce qui constitue une difficulté ? Pouvez vous agir pour que ça s’améliore ? Et si oui, comment ? Que pouvez-vous proposer ?
On ne peut pas éviter les frictions
Si l’ambiance n’est pas toujours au beau fixe, dîtes-vous que coopérer avec les autres demandes de la patience, de l’empathie, de la tolérance, de l’assertivité… mais cela n’empêche pas les frictions. Il est cependant possible d’exprimer ses émotions tout en respectant son interlocuteur. Plus on est en mesure de le faire au sein de l’entreprise, plus on est heureux.
Dire Non, c’est possible !
Des difficultés peuvent survenir lorsqu’on a peur de décevoir ou que l’on préfère éviter les conflits. Soyez convaincus d’une chose : il est toujours possible de dire Non. Justifiez votre position, toujours dans le respect de celle de votre interlocuteur, et il ne vous en voudra pas.
Mesurer l’enjeu
Lors de conflits, avez-vous tendance à camper sur vos positions ? Demandez-vous alors quel est l’enjeu : Mérite-t-il de déployer autant d’énergie ? Est-ce bénéfique ou totalement stérile ?
Bien-être au travail : Mes moments de détente
Au travail, y’a-t-il des moments propices à votre détente ? Sont-ils suffisants ? Aimeriez-vous qu’il y en ait plus ? Que pouvez-vous proposer pour cela (dans le respect des intérêts de la société, bien sûr) ?
Et en dehors du travail, quels sont vos essentiels ? Car si le travail permet de vous réaliser, une vie privée épanouissante est incontournable pour garantir votre bien-être. Finalement, l’univers professionnel et la sphère privée se complètent et s’enrichissent mutuellement. Pouvoir, aussi, profiter de temps en temps de longues soirées en rentrant plus tôt, d’un week-end prolongé à la suite d’une période de travail particulièrement chargée, faire du sport régulièrement, s’accorder une vraie pause déjeuner, manger équilibré, etc. sont autant de facteurs clés permettant l’épanouissement.
Alors, quelles bonnes résolutions prenez-vous dans ce sens pour la rentrée ?
Bien-être au travail : Mes prises de recul
La plupart du temps, au travail, nous sommes « le nez dans le guidon ». Pourtant, prendre le temps régulièrement de faire un point sur ce qui a été réalisé, renforce notre efficacité, notre motivation et notre implication.
Prenez-vous suffisamment de temps, régulièrement pour faire des points avec votre hiérarchie ? L’environnement est-il bienveillant pour cela ? Pouvez-vous suggérer des points d’amélioration sur ce point ? Et quels seraient-ils ?
Se former pour évoluer
Vous l’avez compris au fil de ces recommandations, vous êtes en grande partie maitre de votre bonheur au travail. Donc il vous appartient notamment de développer vos compétences pour continuer à progresser, pour ne pas vous essouffler dans votre poste, pour avancer et relever de nouveaux défis, dans votre entreprise ou ailleurs. Quels seraient vos désirs d’évolution à court, moyen ou long terme ? Vous sentez-vous libre d’en parler à votre hiérarchie ou à votre DRH ?
Vous vous sentez sous pression ?
En matière de stress, il est bon de prendre du recul et de faire la part des choses. Car, il y a du « bon stress » et du mauvais. Le bon stress peut être comparé à l’adrénaline que ressent un sportif lors d’une compétition importante par exemple, et qui le pousse parfois de se transcender en lui permettant de dépasser ses limites habituelles. En revanche, le mauvais stress est celui qui vous freine, vous empêche de réaliser les missions qui vous sont attribuées, voire qui vous rend malade. Lorsque vous vous sentez stressé, il est important d’en identifier la source : Est-ce un manque de ressources, une difficulté ponctuelle ou régulière à vous organiser, un problème relationnel avec un membre de votre équipe ? Que pouvez-vous changer ? Pouvez-vous agir sur la source ? Si ce n’est pas le cas, parlez-en avec votre hiérarchie ou à votre Responsable des Ressources Humaines.
En résumé : Acceptez de ne pas être 100% heureux !
Beaucoup d’entre nous sont à la recherche d’un bonheur inconditionnel. En effet, il s’agit d’un idéal, et non d’une réalité. Être heureux au travail consiste à accepter que le bonheur parfait n’existe pas. Et ensuite à prioriser. Qu’est-ce qui est réellement important pour vous : Le salaire, les conditions de travail, les relations interpersonnelles, votre intérêt pour le poste, les possibilités d’évolution, etc. ?
En fonction de tous ces paramètres, mesurez objectivement sur une échelle de 1 à 10 par exemple, quel est votre niveau de bien-être au travail. Parions que vous allez réaliser que vous n’êtes pas si malheureux ! Et désormais, après avoir lu ces quelques lignes, vous savez précisément ce que vous pouvez faire pour être encore plus heureux, non ?
L’équipe Inside,
INSIDE Révélateur De Talents vous accompagne dans la mise en place de formations et coachings professionnels sur mesures.
Suivez-nous sur LinkedIn.